La droite parisienne y croit dur comme fer : la reconquête de la capitale est en marche. Face à une majorité municipale censée se déchirer sur la question des transports, la candidate UMP à la mairie de Paris, Françoise de Panafieu, insistait hier sur l'unité retrouvée de son camp. Son ancien rival dans la course à l'investiture, Claude Goasguen, affichait, dans un entretien au Parisien, le même optimisme : «La donne a changé. Il y a quatre ans, la droite était en morceaux et ne cessait de se quereller. Désormais, nous sommes unis : on a réussi à refiler le mistigri de la division à la gauche.» Pour démontrer cette cohérence retrouvée, Goasguen a, comme prévu, cédé à Panafieu la présidence du groupe UMP au Conseil de Paris réuni hier en séance de rentrée. Jean-François Legaret, maire du Ier arrondissement et porte-parole du groupe UMP, assure qu'«il n'y a jamais eu depuis 2001 un état d'esprit aussi positif à l'UMP», tandis que la gauche, elle, est tétanisée par «le ras-le-bol de tous les Parisiens sur la politique des déplacements». Vincent Roger, porte-parole de Françoise de Panafieu, certifie lui aussi que la victoire de l'UMP se jouera «sur la proximité avec les Parisiens» et sur la dénonciation de «la politique dogmatique en matière de circulation».
«Caricature». Lors du Conseil de Paris, l'UMP et l'UDF ont interrogé le maire socialiste, Bertrand Delanoë, sur les retards du débat sur le Plan de déplacements de Paris (PDP, Lib