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Libération

Zizanie autour de Sarkozy

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publié le 29 septembre 2006 à 23h29

Du rififi chez les sarkozystes. Bouderies, susceptibilités et nervosité : des tiraillements se font sentir dans l'entourage du probable candidat de l'UMP à la présidentielle. Principale raison de la grogne : les nouveaux ralliés, ministres ou députés, qui rejoignent le ministre de l'Intérieur et qui font de l'ombre aux amis de la première heure. Les vieux grognards, comme le ministre délégué Christian Estrosi, le député Patrick Devedjian ou le sénateur Roger Karoutchi, doivent désormais partager la table et l'oreille du patron avec les ennemis d'hier, les Dominique Perben, Philippe Douste-Blazy ou Jean-François Copé. Et cela ne leur fait pas plaisir, même s'ils n'osent pas s'en plaindre trop ouvertement.

«Ces arrivées sont inévitables et c'est bon signe, constate, philosophe, la députée UMP de Meurthe-et-Moselle Nadine Morano. Cela veut dire qu'il est reconnu comme le meilleur des candidats et surtout le seul. Ceux qui font partie du premier cercle doivent les accueillir avec sympathie, mais il ne faut pas oublier les historiques.»

«Des saloperies». Ce qu'aurait tendance à faire Nicolas Sarkozy, à en croire certains. Même Edouard Balladur a noté que «Nicolas appelle quand ça va mal, mais peu quand ça va bien». «C'est vrai qu'il a moins de marques d'attention et d'intérêt qu'avant», ajoute un compagnon de longue date. «Nicolas a toujours adoré accueillir ses anciens ennemis, ça lui renvoie une bonne image de lui-même», décrypte un autre.

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