Les comptes sont faits, ou presque. Exit Lionel Jospin et François Hollande, Ségolène et DSK dans la course. Reste donc Laurent et Jack.
Dimanche, c'est ainsi Laurent Fabius qui s'est ajouté à la liste du tiercé final des candidats à l'investiture présidentielle du Parti socialiste. Il n'a rien changé à son programme et a fait sa "déclaration" à Fleurance, dans le Gers, en fin de matinée après avoir débattu avec des chercheurs réunis pour leur université d'automne.
"J'ai décidé, si les militants socialistes le veulent, d'être candidat à la présidence de la République", a lancé Fabius sous les applaudissements des centaines de militants qui l'ovationnaient, en scandant: "Laurent président".
"Je veux que dans les mois à venir il y ait un +candidat du pouvoir d'achat+" qui parle aux salariés, et qui fera du logement, de l'emploi et de la santé des messages forts de la campagne".
"J'aime la France, je la connais dans ses profondeurs" et "elle peut retrouver un rang qu'elle n'aurait jamais dû perdre", a-t-il dit en fustigeant ceux qui parlent de "déclin".
Son entourage travaille à l'organisation d'un meeting de soutien dimanche à Pantin.
Reste l'inconnue Lang. L'ancien ministre de la Culture a affirmé vendredi qu'il disposait des 30 signatures requises mais rien n'était sur ce week end. Il a finalement annoncé qu'il se déclarerait mardi.
Samedi, dans un entretien au Dauphiné Libéré, le premier secrétaire du PS François Hollande explique son forfait avec quasime