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Libération

2007: Villepin compte bien s'en mêler

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publié le 5 octobre 2006 à 23h34

Pas candidat mais toujours prêt. Le Premier ministre, qui a affirmé à plusieurs reprises ces derniers mois n'avoir pas d'ambitions présidentielles, ne semble en rien avoir lâché l'affaire. Hier, lors de sa conférence de presse mensuelle, il s'est longuement exprimé sur la campagne de 2007 et n'a pas ménagé son numéro 2, Nicolas Sarkozy.

Alors que personne ne lui posait la question, il a expliqué sur quels thèmes devait se dérouler l'affrontement entre la droite et la gauche : l'emploi, l'Europe et l'innovation. «Je souhaite que le débat, indispensable dans une grande démocratie, (...) puisse se nouer autour des grands sujets qui intéressent la vie quotidienne des Français et l'avenir des Français», a-t-il insisté. Plus pugnace qu'à l'accoutumé, il s'en est pris à la gauche : «Je vous l'avoue, je suis un peu inquiet quand je vois que le débat chez les socialistes et la gauche en général ne dépasse pas aujourd'hui la querelle des hommes.» Et d'ajouter, visant aussi bien les socialistes que le futur candidat de l'UMP, Nicolas Sarkozy avec lequel il est censé être en bons termes : «Je me refuse à considérer qu'il y a une fatalité à ce que l'emportent la démagogie, le populisme, l'image.»

Arrière-pensées. Interrogé sur la polémique autour des expulsés de Cachan, il a placé son ministre de l'Intérieur face à ses responsabilités en affirmant qu'«il est temps de trouver une issue rapide» à cette situation car «ce n'est pas acceptable dans un pays comme l