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De Villiers persiste dans la charge anti-islamistes

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Il maintient les propos qui lui valent d'être poursuivi pour provocation à la discrimination raciale et religieuse.
par Libération.fr avec agences
publié le 20 octobre 2006 à 7h00

Philippe de Villiers persiste et signe. Poursuivi en justice pour provocation à la discrimination raciale et religieuse après des propos tenus en juillet 2005 sur TF1,  le président du Mouvement pour la France a maintenu vendredi ses propos anti-islamistes et réclamé la suppression du Conseil français du culte musulman.

«Je n'ai aucun regret, a déclaré Philippe de Villiers sur France Info. Je maintiendrai mes propos cet après-midi», devant le tribunal correctionnel de Bobigny. Le président du MPF avait déclaré à l'antenne : «Nous savons que la troisième guerre mondiale est déclarée (...) nous ne pouvons pas continuer à assister impuissants à l'islamisation progressive de la société française.» Il préconisait de «créer une garde nationale» pour «rétablir les frontières», «investir les quartiers islamistes», «contrôler les mosquées». Le député de Vendée a également dit sur France Info souhaiter la suppression du Conseil français du culte musulman (CFCM), «un Etat dans l'Etat», association créée avec le soutien de Nicolas Sarkozy.

Candidat à l'élection présidentielle, de Villiers soigne sa différence par rapport au président de l'UMP qu'il estime trop favorable à l'immigration et au mariage homosexuel, et à Jean-Marie Le Pen qu'il accuse de n'avoir «jamais voulu le pouvoir». Pour conclure aimablement : «Sarko, c'est le pouvoir sans les i