Une candidate de plus à gauche et une autre de moins. Les deux alliés traditionnels du Parti socialiste, PCF et PRG ont choisi deux options opposées pour leur stratégie de l'élection présidentielle au printemps. Le PCF a refusé dimanche de se rallier à une candidature d'union avec le PS dès le premier tour, tandis que les radicaux de gauche ont renoncé à présenter leur candidat.
Au Parti radical de gauche, Christiane Taubira, candidate PRG à la présidentielle de 2002, n'est pas parvenue à convaincre les délégués du parti lors d'un congrès extraordinaire qui s'est tenu ce week-end à Paris. Le principe de candidature de rassemblement défendu par le président du PRG, Jean-Michel Baylet a été appprouvé à une large majorité (525 voix contre 220). Le parti radical défendra donc les couleurs du candidat PS dès le premier tour, pour éviter la dispersion des voix à gauche qui avait été fatale à la candidature de Lionel Jospin en 2002. Un "comité directeur spécial" du PRG devrait être convoqué après le vote socialiste pour "tenir compte" de la personnalité choisie mais il ne remettra pas en question la position adoptée dimanche par les militants, a précisé à Reuters le porte-parole du PRG, Bernard Castagnède.
En revanche, le ou la candidate du PS à la présidentielle devra composer avec la présence au premier tour d'un candidat communiste ou de l'un de ses alliés. La Conférence nationale du PC a entériné dimanche la candidature à la candidature de l'ancienne ministre
Présidentielle: Buffet plus près de la candidature, Taubira se retire
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par Denis Delbecq (avec agences)
publié le 22 octobre 2006 à 7h00
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