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Les «jurys citoyens», vieille lubie de Royal

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Déjà évoquée en 2002, la proposition de la candidate à la candidature PS a été plus travaillée que ne semblent le dire ses collaborateurs.
publié le 26 octobre 2006 à 23h50

A la tribune de l'Assemblée nationale, le 19 novembre 2002. Les députés sont en séance pour examiner en première lecture le projet de réforme constitutionnelle du gouvernement Raffarin relatif à la décentralisation. Ségolène Royal, élue du département des Deux-Sèvres, défend au nom du groupe socialiste une motion d'irrecevabilité.

Service après-vente. Ces derniers jours, des extraits de son discours, avec en gras surligné le passage sur l'«expérience intéressante» des «jurys citoyens tirés au sort», ont servi de service après-vente à la proposition que la candidate à la candidature avait émis, dimanche, lors du raout organisé par la Cité de la réussite à la Sorbonne. Ces extraits, c'est Sophie Bouchet-Petersen, collaboratrice de Ségolène Royal, qui les a retrouvés et distribués.

Dans un bureau de l'Assemblée nationale, en mai 2004. Ségolène Royal, qui vient d'être élue à la présidence de la région Poitou-Charentes, reçoit chacun à leur tour deux chercheurs, Yves Sintomer et Loïc Blondiaux, spécialistes de la démocratie participative. Sur les conseils de qui ? De Sophie Bouchet-Petersen, qui les a rencontrés tous les deux. Yves Sintomer dès 2002, quand elle travaillait auprès de Jean-Paul Huchon à la région Ile-de-France ; Loïc Blondiaux quelque temps seulement avant le rendez-vous de l'Assemblée nationale.

Dernier moment . Aucun de ses chercheurs n'est aujourd'hui un compagnon de route de Ségolène Royal, même s'ils ont accompagné la mise en place dans sa région d