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Libération

Au Zénith, le PS fait monter les décibels

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Les trois candidats PS participaient hier soir à Paris au deuxième débat régional.
publié le 27 octobre 2006 à 23h51

Ils ont, d'emblée, fait entendre leurs voix. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, avait pourtant insisté, en introduction : le candidat désigné «aura besoin de tous». Mais, avant même l'entrée en lice des compétiteurs, leurs supporteurs ont rivalisé de décibels, à coups de «Ségolène», «Laurent» ou «DSK». A l'école des primaires, le PS passait un nouvel examen, hier soir au zénith de Paris. Une semaine après la confrontation de Clermont-Ferrand, l'enjeu, évidemment, tenait à l'endroit, et à ses juteuses parts de marché : la fédération de Paris, désormais la première de France avec pas loin de 20 000 adhérents. Et, au-delà, les fédérations franciliennes, près du quart des 200 000 militants appelés à voter. Patrick Bloche, premier secrétaire de la fédération de Paris, s'attendait à un débat «plus rock'n'roll que Clermont». La salle, comme prévu, s'est révélée des plus ardentes.

La formule, elle, demeurait inchangée. Un quart d'heure de présentation par candidat, puis trois réponses aux mêmes questions thématiques : banlieues, précarité, Europe. L'entourage de Ségolène avait bien tenté, hier, d'en obtenir une quatrième sur la démocratie. Refusée par ses concurrents. «On ne pouvait pas lui laisser la chance de se rattraper sur les jurys citoyens», lâche un membre d'une écurie rivale.

D'emblée, Laurent Fabius a joué de la fibre militante pour s'offrir Ségolène Royal : «Des idées nouvelles jaillissent autour de nous, et notamment chez nous. Je vo