Michèle Alliot-Marie ne lâche pas l'affaire. Interrogée, vendredi matin sur Europe 1, la ministre de la Défense, n'a, de nouveau, pas exclu d'être candidate à la présidentielle «si les circonstances s'y prêtent». Répétant qu'elle serait «au premier rang» du débat sur la présidentielle, elle a ajouté que «c'est celui ou celle qui sera le mieux à même de les faire gagner qui devra avoir derrière lui l'ensemble des membres de notre famille politique». En clair, pas forcément Nicolas Sarkozy, largement en tête pour l'instant à droite dans les sondages. «Je pense qu'il faut être prêt, le cas échéant», a précisé celle qui a inauguré récemment les locaux de son association, le Chêne.
Méthode. Visiblement, elle pense déjà à son futur programme au cas où... Vendredi après-midi, elle a ainsi confié à l'AFP en marge de la cérémonie, au Sénat, du 50e anniversaire de l'association les Amitiés de la Résistance une de ses propositions. Et pas des moindres. Elle suggère pour la prochaine présidence des «conférences de cohésion» qui réuniraient majorité et opposition pour fixer les orientations de la France sur des sujets comme la défense, la recherche, l'environnement ou les banlieues. «Cette méthode pourrait effectivement s'appliquer à moi-même si je suis candidate et si je suis élue», a-t-elle précisé. «Un certain nombre de questions essentielles pour l'avenir de notre pays exigent de la durée et de la constance. Immédiatement après l'électi