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Libération

Trois candidats et des coups fins

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Tous contents de leur prestation de mardi, Fabius, Strauss-Kahn et Royal ont continué de s'envoyer des piques mercredi matin.
par Pascal VIROT
publié le 8 novembre 2006 à 7h00

A chaque porte, il est midi. Au lendemain du dernier débat télévisé avant le premier tour de la primaire socialiste, le 16 novembre, les trois candidats à la candidature PS ont affiché mercredi leur satisfaction, et unanimement se sont dit, chacun, grand vainqueur du tournoi. Ce qui ne les pas empêché de tacler leurs concurrents.Ainsi, Dominique Strauss-Kahn a-t-il placé dans sa ligne de mire Ségolène Royal, assurant d'un ton définitif sur RTL qu'elle n'était «pas la mieux placée» pour remporter «la bataille (...) autrement moins feutrée» qui se profile contre Nicolas Sarkozy. Et «pour le battre, il faut avoir une ligne politique claire». Une autre pierre dans le jardin de la présidente de la région Poitou-Charentes.

Le député du Val-d'Oise a profité des micros de RTL pour faire l'éloge de sa propre candidature: «Les thèmes que j'ai développés au cours de cette campagne font mouche auprès des militants socialistes qui se rendent bien compte que pour arriver à battre Nicolas Sarkozy, il ne suffit pas de bonnes paroles, il faut avoir une proposition, un chemin pour le pays, un chemin praticable», a-t-il assuré. Mais, visiblement ce n'est pas gagné pour lui. Alors, il a saisi l'occasion pour demander à Lionel Jospin, dont il fut longtemps un fidèle, de sortir de son mutisme: «Je ne pense pas qu'il restera secret sur la manière dont il vote». En espérant qu'il vote DSK...

Ségolène Royal s'est liv