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Libération

Un crochet par la base avant le débat final

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publié le 9 novembre 2006 à 0h01

Lendemain de débat sur le terrain pour Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius. La journée a été marquée par l'offensive de Fabius et «DSK» après ce qu'ils ont baptisé le «dérapage» de leur concurrente sur le dossier du nucléaire iranien. Mardi soir, Ségolène Royal a estimé qu'il fallait empêcher l'Iran de «contrôler tout le processus du nucléaire civil», pourtant autorisé par le traité de non-prolifération nucléaire (TNP) dont l'Iran est signataire. Une position critiquée par ses concurrents : «Pour pouvoir faire respecter la place de la France dans le monde, il faut connaître les traités qu'elle a signés», a grincé DSK. Pour Jean-Louis Bianco, un des porte-parole de Ségolène Royal, elle a montré sa volonté de changer «la manière» dont on fait de la diplomatie.

Laurent Fabius très à gauche dans le Nord

Il y en avait du monde, pour Laurent Fabius, hier, à Boulogne-sur-Mer, la première ville socialiste du Pas-de-Calais. Devant une bonne centaine de militants, rassemblés au siège du parti, le candidat à la candidature a déroulé sa ligne politique «clairement à gauche», pour une «république une et indivisible et solidaire». Debout, à l'aise, il a fait rire la salle en se moquant de l'ouverture à la concurrence des renseignements téléphonique : «Le 12 marchait très bien et voilà qu'il faut maintenant passer par les 118 machin truc, qui ont coûté des millions en publicité et dont on ne se souvient pas. Si on va du côté d