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Libération

La gauche de la gauche réclame Besancenot

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Elle fait le voeu d'un retour de la LCR dans la dynamique unitaire.
publié le 10 novembre 2006 à 0h02

«Olivier, reviens !» Lundi soir, lors du premier meeting national des antilibéraux au Mans (Sarthe), la plupart des candidats à l'investiture de la gauche de la gauche ­ du syndicaliste paysan José Bové à Clémentine Autain, adjointe apparentée PCF à Paris ­ ont réclamé, à la tribune, le retour d'Olivier Besancenot et de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) dans la dynamique unitaire. «Le problème n'est pas de revenir, je ne suis pas très loin, les ponts ne sont pas coupés», explique Besancenot à Libération. Ouvert à la discussion, il se montre perplexe sur son issue : «Je dois rencontrer José Bové en début de semaine prochaine. On va voir comment faire rebondir tout ça. Mais, pour l'heure, on aurait à gagner à présenter nos divergences au lieu d'afficher une unité de façade. Les collectifs donnent l'impression à l'opinion de s'engueuler sur une affaire d'ego. Alors que le désaccord est politique, notamment entre la direction du PCF et de la LCR.»

Investi en juin par son parti comme candidat à la présidentielle, Besancenot répète qu'il se désistera pour le ou la candidat(e) ­ «y compris Marie-George Buffet» ­ qui sera choisi(e) par les quelque 700 collectifs unitaires, regroupant des militants communistes, trotskistes, écologistes, des syndicalistes et des citoyens non encartés. Mais à une condition : un engagement de toutes les forces en présence de ne former aucune alliance gouvernementale ou parlementaire avec le PS.

Or, selon lui, les