A l'heure des programmes, Jean-Pierre Chevènement a présenté le sien lundi pour l'élection présidentielle, tout en n' excluant pas de retirer sa candidature si Jean-Marie Le Pen menaçait la présence de la gauche au second tour.
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) tenait sa première conférence de presse depuis l'annonce de sa candidature à l'Elysée, le 6 novembre. «Si, par malheur, (Le Pen) devait avoir ses parrainages, je verrai avant le premier tour, je proposerai aux candidats de la gauche une concertation, je prendrai mes responsabilités mais je demanderai à chacun de prendre les siennes», a-t-il déclaré.
L'ancien partisan du "non" à la Constitution européenne s'est fixé trois priorités : «réorienter la construction européenne», «faire rebondir la France» et «remettre en marche le modèle républicain».
Il propose notamment de rédiger deux "mémorandums" pour l'Europe, «sur un gouvernement économique de la zone euro» et sur «une Europe qui protège, qui préserve les services publics, qui définisse des normes sociales et qui prévoit des clauses anti-dumping».
En matière économique, Jean-Pierre Chevènement souhaite une «charte» de l'entreprise «dans l'intérêt de l'entreprise et de la motivation des salariés», une «conférence des revenus» qui mette fin, par la fiscalité, aux «salaires faramineux des grands patrons», et un assouplissement du régime des heures supplémentaires dans le cadre des 35 heu
Chevènement se démarque du PS
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publié le 13 novembre 2006 à 7h00
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