L'inénarrable Maxime Gremetz fait encore parler de lui. Et toujours en marge de la politique. Député (PCF) de la Somme et premier vice-président de la région Picardie depuis 2004, il insupporte ses camarades de la majorité régionale. Quatorze des quinze vice-présidents du conseil régional ont démissionné en fin de semaine dernière pour protester contre «les dysfonctionnements liés à l'attitude de Maxime Gremetz». Dans une lettre adressée à Claude Gewerc, le président (PS) de la région, ils indiquent «qu'ils ne peuvent plus travailler comme cela». Précisant qu'ils estiment nécessaire «de redessiner les contours d'une majorité, et de savoir qui appartient à la majorité et à l'exécutif, et qui n'y appartient plus». Selon Gewerc, le conseil régional souffre «depuis deux ans» de l'attitude de Gremetz et de son «pouvoir de nuisance». Exemple : «Au moment où vous devez adopter un certain nombre de dossiers, le travail qui est fait par les élus et les services est gommé totalement par l'attitude de M. Gremetz».
Selon l'élu communiste, «dans la conception du président, vous êtes dans la majorité, donc vous devez vous taire. [...] Et à partir de là, il y a eu la volonté absolue du président [...] d'essayer, par toutes les manoeuvres possibles, de m'isoler et d'avoir une majorité à sa botte». La dégradation des relations entre les deux hommes s'est accélérée en 2004, quand le tumultueux député a été élu au conseil d'administration de l'Ag