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A Orléans, les retraités votent en premier

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Pendant la première heure, c'est une majorité de retraités qui vote • À 17 heures, ils sont déjà 41 sur les 211 inscrits à s'être pressés devant l'urne •
par Mourad GUICHARD
publié le 16 novembre 2006 à 7h00

Le bureau de la section orléanaise ouvre ses portes à 16 heures pétantes. « Tu as les bulletins, une enveloppe, tu peux t'isoler dans le petit coin », explique Christophe, animateur fédéral en charge de la communication. En fait d'isoloir, il s'agit réellement des petits coins.

Certains militants hésitent à franchir le pas : « On vote vraiment dans les WC ? ». Pendant la première heure, c'est une majorité de retraités qui vote. À 17 heures, ils sont déjà 41 sur les 211 inscrits à s'être pressés devant l'urne. Régine, 76 ans, tend sa carte d'identité, comme pour une « vraie » élection : « Je fais comme ils m'ont dit sur Internet ».

28 militants savent qu'ils ne pourront pas voter: leur adhésion n'a pas été valisée. Un adhérent scrute avec admiration le tableau récapitulant le nombre de votants heure par heure : « Vous avez fait ça bien, on dirait une vraie élection ». Un autre s'inquiète des résultats. « Tu les trouveras sur notre site Internet dès ce soir », rassure Anthony, un militant chargé de l'émargement.

Peu avant 19 heures, la barre des 50% est franchie par Stéphane, 37 ans, responsable en ressources humaines. Il a adhéré en 2002 et soutient DSK. « Je ne suis pas surpris par cette forte mobilisation. Cet engouement montre bien l'intérêt constant des Français pour la chose politique. »

Annie, militante de longue date, n'est pas sur les listes transmises par Paris. A Solferino, le bureau des élections ne répond pas. « À mon époque,