L'actualité du PS, ce jeudi, est venu de l'Hérault. Et une fois encore, c'est le tonitruant Georges Frêche, président PS de la région Languedoc-Roussillon et soutien de Ségolène Royal, qui en a été la vedette.
Selon le quotidien Midi Libre, l'élu -qui s'était déjà fait remarquer lors d'une sortie sur les harkis qualifiés de «sous-hommes»-, a déclaré à propos de l'équipe de France de football: «Dans cette équipe, il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s'il y en a autant, c'est parce que les blancs sont nuls».
Alors que les les 218 711 militants socialistes se rendaient aux urnes pour élire leur candidat à la présidentielle, les condamnations des élus se sont multipliés toute la journée; la violence des critiques variant en fonction de la proximité de leur auteur avec le courant de Ségolène Royal. Le fabiusien Jean-Luc Mélenchon a ainsi interpellé la députée des Deux-Sèvres: «La complaisance dont bénéficie Georges Frêche au Parti socialiste n'est plus tolérable. Je demande solennellement que les candidats à l'investiture du PS prennent clairement et politiquement leurs distances avec ces propos. En particulier Ségolène Royal qui reçoit l'appui de George Frêche et de ses bulletins de vote.»
En fin d'après-midi, François Hollande a tenté de mettre fin à la polémique en demandant à Georges Frêche de s'expliquer «immédiatement», tandis que Ségolène Royal estimait: «Si
Frêche empoisonne le Parti socialiste
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par Fabrice DROUZY (avec AFP)
publié le 16 novembre 2006 à 7h00
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