Le ton monte contre Georges Frêche. Et pas seulement de la part de ses amis politiques. Vendredi, François Hollande a annoncé qu'il allait saisir la commission des conflits du PS sur le cas de Georges Frêche, après ses propos racistes sur le trop grand nombre de «Blacks» dans l'équipe de France de football. Interrogé sur France Inter, le premier secrétaire du Parti socialiste a indiqué qu'il ne savait pas «dans quelles circonstances ces paroles ont été prononcées». «En tout cas, elles ont choqué : on ne conçoit pas la composition d'une équipe de France en fonction des couleurs de peau mais simplement des talents», a déclaré Hollande, grand amateur de football. Composée de 23 membres, la commission des conflits avait déjà été saisie à la suite des déclarations de Frêche sur les harkis, elle avait décidé en mai de son exclusion de deux ans de la direction du parti (lire ci-dessus).
Soutien, comme Frêche, de Ségolène Royal dans la campagne pour l'investiture socialiste, Jack Lang s'est carrément emporté. Il a expliqué que le président de la région Languedoc-Roussillon, n'était «pas digne d'être aujourd'hui membre du Parti socialiste». «J'ai honte pour Georges Frêche», a-t-il ajouté sur RTL. Quant aux jeunes socialistes du MJS, ils ont exigé son exclusion du PS et sa démission de tous ses mandats électifs.
Les footballeurs sont aussi montés au front. Lilian Thuram, défenseur de l'équipe de France joint vendredi par l'AFP, a dénoncé un «discour