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Libération

Villepin et MAM continuent d'asticoter Sarkozy

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Pour le Premier ministre, l'UMP n'est pas «au bout du débat» sur la candidature de 2007.
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publié le 20 novembre 2006 à 0h09

Le harcèlement continue. Quelques jours après le conseil national de l'UMP, Dominique de Villepin a estimé hier, sur France 5 : «Nous ne sommes pas au bout du débat politique en ce qui concerne l'éventuel candidat de notre famille» politique. «Il y a des règles, un calendrier», a déclaré le Premier ministre, en évoquant la date de janvier 2007 avancée par Nicolas Sarkozy. «Il faut respecter ce calendrier, sans préempter les choses», a-t-il ajouté, tout en considérant l'éventualité que deux personnalités issues de la majorité actuelle soient candidats en 2007 comme «de la politique fiction». Interrogé sur la possibilité pour l'actuel ministre de l'Intérieur de rester au gouvernement s'il était désigné candidat pour l'Elysée, Dominique de Villepin a observé que c'était déjà «arrivé, mais mon sentiment est que ce n'est pas [son] intérêt».

Dans le Journal du dimanche, c'est Michèle Alliot-Marie qui a fait entendre sa propre petite musique. «Je revendique ma liberté de parole et d'action, comme je la reconnais aux autres. Personne ne me fera taire», déclare la ministre de la Défense.

Disant ne pas vouloir «penser que Nicolas Sarkozy est derrière» les sifflets qui ont accompagné son discours devant le Conseil national de l'UMP, MAM ­ qui confirme qu'elle se prononcera sur ses intentions au début de l'année prochaine ­, s'interroge tout de même sur le fait que «ces manifestations hostiles venaient de deux ou