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Libération

Au PS, la gagnante s'active, les perdants se remotivent

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La vainqueure de la primaire veut poursuivre sur son élan de proximité. Les vaincus affichent leur loyauté.
publié le 22 novembre 2006 à 0h11

Des réunions pour l'une, des déjeuners pour les autres : hier, la candidate du PS, Ségolène Royal, et ses deux ex-adversaires ont réuni leurs troupes. La première pour commencer à réfléchir sur son organisation de campagne. Les seconds pour rassurer leurs «réseaux» sur leur moral.

Chez Ségolène Royal

Le programme n'a pas varié. Après la réunion en petit comité du «cabinet» (Rebsamen, Dray, Le Roux, Bianco, Chantepy, Mennucci, Savary, Montebourg), le matin, c'est le «conseil politique» de la candidate qui, à 12 h 30, a pris le relais. Avec pas loin de 200 participants, il a fallu changer de salle, au deuxième sous-sol de l'Assemblée. La candidate a elle-même donné les consignes. Au menu : le timing et la physionomie de la campagne. Dans les débats qui, ces derniers jours, ont agité son équipe (déplacements internationaux ou locaux, démarrage immédiat de la campagne ou temps de latence), Ségolène Royal a tranché : «Il n'y aura pas de pause, indique un proche. Elle a le rythme et le déploiement. Elle sait exactement ce qu'elle veut, où elle veut aller...» En dépit de quelques déplacements à l'étranger, dont l'un au congrès du PSE (Parti socialiste européen), la campagne se fera essentiellement au niveau local. La candidate devrait rencontrer très vite les présidents de région. Et les membres du conseil politique (élus, responsables fédéraux, animateurs de Désirs d'avenir) se sont vus inciter à organiser, sur le terrain, des déplacements sur le même mode : un