Nicolas Sarkozy fait durer le faux suspense. «Je dirai la semaine prochaine ce que je veux faire et ce que je propose», a-t-il expliqué hier soir au 20 heures de TF1. Un exercice qui a frisé le ridicule dans la mesure où, depuis 2002, aucun Français ne peut douter de son intention de concourir pour l'Elysée. S'il ne s'est pas prononcé le jour même de l'ouverture des candidatures au sein de l'UMP, ce serait pour ne pas tout «ramener» à sa «personne», s'est-il justifié, sans rire. Il se déclarera la semaine prochaine et prétend, en attendant, «ouvrir le débat à tous [ses] amis».
Pour contrer la polémique lancée par les chiraquiens sur le verrouillage du parti, il s'est adressé à «tous [ses] amis» : «A Michèle Alliot-Marie, Jean-Louis Borloo et Dominique de Villepin, à tous ceux qui pensent qu'ils ont quelque chose à dire, soyez candidats !» La ministre de la Défense lui a répondu hier soir : «Nous verrons avant le 31 décembre si je demande le soutien financier et matériel de l'UMP dans le cadre des procédures qui ont été fixées» lors du bureau politique de l'UMP.
Effets ravageurs. Si le patron de l'UMP est venu sur TF1 hier, c'était en fait pour appeler les Français à adhérer à son parti avant le 31 décembre. «Tous ceux qui nous rejoindront pourront élire leur candidat ou leur candidate», a-t-il martelé. Conscient des effets ravageurs de la procédure de désignation du Parti socialiste sur l'UMP, qui l'élira vraisemblablement avec