Les primaires du PS font école. Selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche (1), 72 % des Français souhaitent des primaires à l'UMP, et parmi eux 63 % des sympathisants UMP. Ceux-ci connaîtront cette semaine le premier postulant à cette compétition interne avec l'annonce, formelle, de la candidature de Nicolas Sarkozy à la course pour l'Elysée.
Anniversaire. L'annonce ne sera pas faite mercredi, histoire de ne pas gâcher l'anniversaire de Jacques Chirac qui soufflera ses 74 bougies. Elle pourrait avoir lieu mardi, Place Beauvau, en recevant les parlementaires UMP ; ou jeudi à l'occasion de l'émission A vous de juger sur France 2 ; ou encore vendredi lors d'une réunion publique, à Angers.
Conscient de la demande de débat émise par les militants, et redoutant d'être élu de façon trop massive par ceux-ci le 14 janvier, le président de l'UMP a appelé jeudi ses concurrents à manifester leur envie de participer à une compétition qu'ils sont assurés de perdre. Histoire de doter sa désignation d'un surcroît de légitimité. Vendredi, Dominique de Villepin a décliné l'invitation. Jean-Louis Borloo se montre plus louvoyant. Hier, dans le JDD, il a indiqué que s'il est «primordial que Nicolas Sarkozy associe davantage dans le débat au sein de l'UMP le pôle social de la majorité», seul le calendrier du Parti radical qu'il copréside lui permettra de prendre sa décision sur sa candidature.
Michèle Alliot-Marie n'a pas encore arrêté sa stratégie. L'ancienne