Dans l'équipe de campagne de Ségolène Royal, rendue publique hier, la parité a été sauvée de justesse en y incluant la candidate elle-même. Huit femmes et huit hommes, une équipe «volontairement restreinte», selon la présidente de Poitou-Charentes, mais qui aura une «articulation directe» avec le Parti socialiste. Aucun proche de Dominique Strauss-Kahn ou de Laurent Fabius n'y figure toutefois.
Ce petit état-major sera placé sous la responsabilité de deux codirecteurs, François Rebsamen, numéro 2 du PS, et Jean-Louis Bianco, ancien secrétaire général de l'Elysée à l'époque de François Mitterrand. Julien Dray, porte-parole du PS, assurera la coordination des porte-parole de la candidate. Sans faire partie stricto sensu de l'équipe présentée hier, Arnaud Montebourg et Gilles Savary sont confirmés dans cette fonction. Une nouvelle porte-parole pourrait être nommée la semaine prochaine. Jack Lang, qui avait renoncé à se présenter pour soutenir Ségolène Royal, devient son «conseiller spécial», notamment sur les questions internationales.
Trois directeurs adjoints sont aussi nommés : Patrick Menucci, de la puissante fédération des Bouches-du-Rhône, Danielle Bousquet, députée des Côtes-d'Armor, et Yvan Collin, sénateur radical de gauche (PRG) du Tarn-et-Garonne. Le parti radical, qui a renoncé à présenter un candidat, a participé, dimanche, à la convention d'investiture de Ségolène Royal. Une autre personnalité non-socialiste rejoint l'équipe : l'écrivaine Auréli