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Libération

Villiers voit ses rivaux en «guenilles»

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Le candidat se rassure en promettant une fin de campagne difficile à Sarkozy et Royal.
publié le 1er décembre 2006 à 0h19

Tours (Indre-et-Loire) et Le Mans (Sarthe) envoyé spécial

Ville après ville, Philippe de Villiers poursuit son tour de France entamé fin août et continue de labourer le terrain. Hier soir, il était à Angers et mercredi au Mans pour une réunion publique, après être passé par Tours pour un coup de pouce à son jeune directeur de campagne, Guillaume Peltier, qui sera le candidat du Mouvement pour la France (MPF) dans cette ville aux législatives de 2007 et aux municipales de 2008. Mardi, le chef du MPF tenait meeting à Sorgues, dans le Vaucluse, sur les terres de l'ex-frontiste Jacques Bompard, qui s'est rallié à lui.

«Manipulation». Villiers est candidat à la présidentielle et ne veut parler que de cela. Pas un mot sur la plainte déposée par son plus jeune fils contre son frère aîné pour viol. «J'ai dit ce que j'avais à dire. Je n'y reviendrais plus», prévient le président du conseil général de Vendée, plus atteint qu'il ne veut le laisser paraître et «sidéré» par cette affaire. «C'est une manipulation ignominieuse», s'emporte-t-il. Il avertit de «ne pas toucher à sa famille» avant de se lever, roide. «Ceux qui peuvent croire à cette affaire éprouveront de la compassion pour le père. Mais il faut plutôt se demander pourquoi cette affaire ressurgit quinze ans après les faits en pleine campagne électorale», souligne son entourage. «Ma sérénité en dit plus long que tout le reste», se mure le candidat avant de tourner les talons pour rejoind