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Libération

Villepin esseulé en Afrique

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Il a conclu sa mini-tournée en Afrique du Sud en avance.
publié le 2 décembre 2006 à 0h20

Pretoria (Afrique du Sud) envoyée spéciale

Libéré. Dominique de Villepin n'a pas (encore) réussi à faire la peau de Nicolas Sarkozy mais il estime que la déclaration de ce dernier est un élément de «sérénisation» de la vie gouvernementale. «Je suis frappé de constater que les choix faits par les grands partis clarifient les choses, chacun est à sa place et dans son rôle», a-t-il lâché vendredi en marge de son déplacement en Afrique. Tandis que son numéro 2 faisait campagne à Angers (lire ci-dessus), le Premier ministre a fait part de sa «grande satisfaction à avancer [...] au service de l'intérêt général des Français».

Prétexte. Sa minitournée africaine, commencée jeudi, a pris des allures de prétexte. Monté à la va-vite pour lui permettre d'être très loin de Paris au moment où Sarkozy annonçait sa candidature, son voyage s'est transformé en peau de chagrin après une escale au Tchad. En Afrique du Sud, il n'a pas pu rencontrer Nelson Mandela, retenu au Mozambique où il vit une partie de l'année. Il s'est donc rendu seul à Soweto, berceau de la révolte antiapartheid. Et s'est contenté d'un gentil courrier de l'ancien leader de l'ANC. Le chef du gouvernement, venu avec son fils Arthur, étudiant à Sciences-Po, a dû ensuite annuler une étape au Congo-Brazzaville. Le président Sassou Nguesso est, en effet, hospitalisé... à Paris. Matignon a voulu se rattraper sur le président réélu de RDC Joseph Kabila, mais ce dernier, en déplacement dans l'est de son pays, n'