(avec AFP)
Les buralistes peuvent être rassurés : le gouvernement veille toujours soigneusement sur eux. Après avoir annoncé l'entrée en vigueur, début 2007, de l'interdiction de fumer dans les lieux publics, annonce aussitôt assortie de dérogations pour les bars-tabacs, restaurants, casinos, discothèques (qui ont jusqu'en janvier 2008 pour se mettre en conformité), Dominique de Villepin a, hier, détaillé un nouveau «contrat d'avenir» avec la profession.
Le Premier ministre montre ainsi qu'il a entendu la forte mobilisation des buralistes qui, le 6 novembre, étaient entre 15 000 et 20 000 (sur 31 000 en France) dans les rues de Paris. Ce «contrat d'avenir», dont une précédente mouture avait été signée en 2003, «devra donner aux débitants les garanties et les perspectives nécessaires pour mieux assurer leur avenir», selon Dominique de Villepin. Il vise aussi, et surtout, à compenser les pertes enregistrées par les buralistes depuis la chute régulière de la vente de tabac, due aux campagnes de prévention.
Cet accord, qui devrait être signé avant la fin décembre, s'est nourri d'un rapport confié en juin au député (UMP) Richard Mallié. Les mesures préconisées visent l'ensemble des produits vendus par les buralistes. Concernant le tabac, Richard Mallié propose de réduire le nombre de cigarettes de 20 à 19 par paquet plutôt que de procéder à une hausse des prix. Pour les jeux, le rapport préconise un relèvement de leur rémunération (elle est actuellement de 2,5 %) par la Franç