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Libération

La gauche antilibérale en mal de tête

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Ce week-end doit être décidé qui portera les couleurs de «la gauche de la gauche» pour la présidentielle. Mais certains envisagent de reporter cette décision, faute de consensus.
Clémentine Autain, qui brigue l'investiture de la gauche antilibérale pour l'élection présidentielle de 2007, estime être la mieux placée pour défendre les couleurs de ce rassemblement. /Photo d'archives/REUTERS (Clémentine Autain)
par P.V.
publié le 8 décembre 2006 à 7h00

La tension monte. Et la pression s'accentue sur Marie-George Buffet pour qu'elle retire sa candidature à la candidature de la gauche radicale. Cette gauche de la gauche doit décider ce week-end qui portera ses couleurs pour la présidentielle de 2007. Un rendez-vous décisif. Faute de consensus dans les collectifs locaux antilibéraux (bien que la secrétaire nationale soit en tête dans les votes à la majorité déjà recensés), l'idée commence à germer de repousser à plus tard une décision qui s'annonce compliquée. Voire impossible.

Vendredi matin, Patrick Braouezec, député (PCF) de Seine-Saint-Denis et candidat à l'investiture de la gauche de la gauche, a ainsi suggéré que le collectif prenne «encore un peu de temps». A une condition, a-t-il précisé sur RTL : «Si on a la certitude que le PCF n'imposera pas sa candidate Marie-George Buffet.»

Jeudi soir, la réunion du collectif national (qui regroupe le PCF, des minoritaire de la LCR et des Verts, Mars, la Gauche républicaine, Convergence citoyenne, les amis du socialiste Jean-Luc Mélenchon et les Alternatifs) n'a guère pu que constater cette absence de consensus. Selon L'Humanité de vendredi, plusieurs voix se sont faites entendre pour un report de la décision. Ainsi, le dirigeant de la LCR Christian Picquet a souhaité déboucher sur une désignation «dès ce week-end ou tant qu'il restera une chance». De même, Eric Coquerel, du Mou