Ségolène Royal hier, Nicolas Sarkozy demain. Pour Nicolas Hulot, l'agitateur écologiste, c'est une consécration. On se bouscule pour paraître à ses côtés, pour signer des deux mains le «pacte écologique» qu'il a décidé de soumettre à tous les prétendants à la présidence de la République.
Faute de réponses crédibles à ses propositions, sur la fiscalité écologique et l'agriculture notamment, le présentateur d'Ushuaia menace de se porter lui-même candidat. Venant de la personnalité préférée des Français il vient de faire une entrée fracassante dans le baromètre Ifop-Paris Match avec 87 % de bonnes opinions , la menace est prise très au sérieux. «Des centaines de maires de petites communes nous adressent des promesses de parrainages», témoignait hier Gérard Feldzer, président de l'association de soutien à sa candidature.
«Discrétion». Le présentateur de télévision s'est dit hier «assez surpris» par l'important comité d'accueil médiatique qui l'attendait à l'Assemblée nationale pour sa rencontre avec Ségolène Royal. «C'est une séance de travail qui avait vocation à se faire dans la discrétion», a-t-il lâché. L'animateur et la candidate ont examiné, «une par une», les cinq propositions figurant dans le pacte. Royal n'a pas manqué de saluer «une personnalité exceptionnelle qui, par son engagement, sa connaissance des sujets, sa popularité, a permis aux thèmes de l'environnement et de l'écologie de venir au premier plan des préoccupations poli