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Libération

Pas de bla-bla, de la gaieté et des étiquettes «Ségolène»

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publié le 18 décembre 2006 à 0h32

Au fond de la scène, le thème du jour sur écran géant : «Réussir un débat participatif». Dans la salle, studieux, des centaines de cadres et militants départementaux sont plus venus écouter que participer. Sur l'estrade, Ségolène Royal qui, derrière son pupitre, donne la leçon. Les fondamentaux du jour portent sur le «changement des pratiques politiques». «Tout va se jouer dans la campagne», explique la candidate, qui récapitule l'enjeu de l'examen final : «La responsabilité des socialistes, c'est de ramener vers eux le vote populaire.» D'où une copie qui se doit d'être accessible : «Pas de blabla, pas de formules recuites. Il faut mieux s'exprimer de façon simple» plutôt que d'utiliser «des choses ressassées auxquelles personne ne croit plus». Et puis, bien sûr, il y a l'obligation d'être sage, «la rigueur du comportement», que résume Ségolène Royal : «Entendez-vous bien les uns avec les autres...»

«Volatil et exigeant». C'est un véritable petit précis de campagne participative qu'a délivré aux militants la candidate, samedi au Cnit de la Défense. En insistant sur l'essentiel : «L'électorat populaire, celui que nous devrons reconquérir, [qui] est par définition plus volatil et plus exigeant.» Et qui, selon le sondage LH2 publié par Libération la semaine dernière, marque un intérêt certain au discours de Ségolène Royal (Libération du 12 décembre). D'où l'importance du ton : «La façon dont nous allons no