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Libération

En Alsace, Royal en phase «d'écoute»

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Près de Strasbourg, 1 500 personnes ont assisté à son premier «débat participatif».
publié le 21 décembre 2006 à 0h35

Strasbourg de notre correspondant

«Débats participatifs», première. A cinq mois du premier tour de l'élection présidentielle, Ségolène Royal a lancé hier soir la phase «d'écoute» de sa campagne, qui devra nourrir son discours dans la dernière ligne droite de la course à l'Elysée. Cela s'est passé à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin), ville de gauche de la banlieue sud de Strasbourg, elle-même capitale de droite de la seule région métropolitaine de droite.

Halte-garderie. «Ce soir, on essuie les plâtres. On est dans du neuf, donc on est dans du risque», prévenait avant le meeting le sénateur Roland Ries, ex-maire PS de Strasbourg et président du comité de soutien à Royal (la fédération du Bas-Rhin avait voté à 54,74 % en sa faveur lors de la primaire du PS). Une «organisation commando» a été mise en place pour régler la soirée dans les moindres détails, dont l'installation d'une halte-garderie. Il a fallu trouver une salle, un gymnase d'Illkirch, «dont la géographie correspond au choix politique» d'une candidate qui ne veut «pas de fossé entre elle et la salle ». Exit donc scènes et tribunes, place à un terrain «à plat» pour mettre Royal «au même niveau» que le public.

La capacité de la salle annoncée est de 1500 personnes. Elle est archicomble quand Ségolène Royal y pénètre sur fond de rythmes techno-rock, vêtue d'une robe noire et de sa traditionnelle veste blanche. Elle salue, debout toute seule au milieu d'un public assi