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Libération

Le Pen et Mégret : après les gnons, l'union

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publié le 21 décembre 2006 à 0h35

C'est le couple politique de cette fin d'année. Il s'est exhibé devant caméras et photographes : Jean-Marie Le Pen, patron du Front national, et Bruno Mégret, le président du groupusculaire Mouvement national républicain (MNR), ont scellé hier leur «réconciliation» sur le perron du manoir de Montretout, la résidence privée de Le Pen sur les hauteurs de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). De manière très solennelle et en présence de leurs épouses, invitées à figurer sur la photo. Oubliés donc les accusations de «félon» et autres noms d'oiseaux échangés fin 1998 entre les deux hommes.

Alternative. Ces retrouvailles ont été organisées dans le cadre de «l'union patriotique», une idée lancée par Olivier Martinelli, le directeur de cabinet de Le Pen, qui vise à rassembler personnalités et formations d'extrême droite. Trop heureux de se retrouver aux côtés de Le Pen, Bruno Mégret, s'est confondu en remerciements. «Je voudrais remercier Le Pen de son invitation. Je suis très heureux de cette réconciliation. Nous avons eu des différents et des différences. Il était de mon devoir de tout faire pour que les Français aient une autre alternative que le choix entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. Je retire donc ma candidature et le MNR et moi-même allons mener campagne pour la victoire de Jean-Marie Le Pen», précise Bruno Mégret. Le président du FN lui renvoie la politesse et le «remercie pour l'appui qu'il apporte à [sa] candidature. C'est le début d'un grand rassemb