Comme des dominos. Les ministres du gouvernement de Dominique de Villepin tombaient déjà un à un dans l'escarcelle de Nicolas Sarkozy. Hier, c'est un ex-Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, qui a expliqué sur TF1 que son soutien au ministre de l'Intérieur ne résultait pas d'«un ralliement individuel, mais [d']une démarche collective».«Plus de 100 parlementaires [...] vont soutenir mon action et ma démarche», a-t-il annoncé.
«Non-événement». Le matin même, dans le Figaro, le ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a affiché son ralliement. «Il faut entrer dès aujourd'hui dans la campagne, démontrer notre capacité de rassemblement autour de Sarkozy, pour battre la gauche et Ségolène Royal», a expliqué l'ex-UDF passé au chiraquisme. Une déclaration qualifiée de «non-événement» par Matignon.
Sarkozy étant vraisemblablement le seul candidat UMP, il est logique qu'il attire autour de lui les cadors de la majorité. La chiraquie recense très précisément ceux qui« sont passés» dans le camp adverse. Outre ses supporteurs de toujours, Brice Hortefeux et Christian Estrosi, le ministre de l'Intérieur a très vite su séduire Renaud Dutreil (PME) et Dominique Perben (Transports) en demandes d'investiture à Reims et à Lyon.
D'autres l'ont soutenu puis sont apparus plus hésitants, comme le ministre de l'Economie, Thierry Breton, celui du Budget, Jean-François Copé, ou celui de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres. Il y a les soutie