Nicolas Sarkozy sera bien le seul candidat à briguer l'investiture de l'UMP lors du congrès du parti le 14 janvier. Ce matin, dans Sud-Ouest, Michèle Alliot-Marie, son unique éventuelle rivale, annonce qu'elle n'est pas «candidate au soutien financier et logistique de l'UMP». La ministre de la Défense affirme néanmoins qu'elle «réfléchit» à une candidature hors du parti, dont elle affirme avoir «très envie». MAM précise qu'elle fera cette annonce «avant le congrès du 14 janvier, comme ça les choses seront claires», et après avoir consulté «les membres de [son] association Le Chêne, les parlementaires et également des personnalités de l'UMP».
Cet épisode met donc un terme au pseudo-suspense qui a rythmé le mois de décembre, entre les phrases sibyllines de Michèle Alliot-Marie et l'évidence, au sein de l'UMP, d'une écrasante victoire de Sarkozy en cas de duel le 14 janvier. «Ce que je constate aujourd'hui, précise MAM à Sud-Ouest, c'est qu'au sein de l'UMP, les nouveaux membres notamment ont souhaité adhérer pour soutenir une candidature de Nicolas Sarkozy. Il ne s'agit pas pour moi de semer le trouble. Je ne demande donc rien.» La victoire du président de l'UMP s'annonce même si large que l'intérêt de sa concurrence à monter sur le ring semblait inexistant. Malgré cette débâcle annoncée, Michèle Alliot-Marie a tenté ces dernières semaines d'affûter ses arguments, et a cherché les moyens de les faire entendre, peut-être en