Ils n'y croient pas trop, mais sont quand même montés au front. Après l'outing de Michèle Alliot-Marie hier dans Sud-Ouest, qui a annoncé qu'elle renonçait à briguer le «soutien financier et logistique» de l'UMP pour la présidentielle, les amis de Nicolas Sarkozy se sont hier réjouis de voir que leur poulain est désormais seul en lice pour briguer le soutien des militants UMP. Et donc promis à un plébiscite en grande pompe le 14 janvier. Mais comme MAM a maintenu le suspens sur son «envie» de se lancer en solo, les sarkozystes ont aussi manié la menace.
«Division». Ainsi, le député Yves Jégo (Seine-et-Marne) ne voit «aucune justification» à sa candidature, facteur de «division» : «A partir du moment où on ne fait pas le choix de se présenter devant les militants, ipso facto, on renonce à être candidat», a-t-il ajouté sur RMC. Pour Dominique Paillé (Deux-Sèvres), la ministre de la Défense exposerait la majorité à une «aventure dramatique» si elle se présentait. Nadine Morano (Meurthe-et-Moselle), a, elle, cherché à caresser MAM dans le sens du poil : «La connaissant, je sais très bien que sa réflexion l'amènera, avec la sagesse qu'on lui connaît et le sens des responsabilités, à soutenir Nicolas Sarkozy.» Et d'ajouter que la ministre de la Défense obtiendrait sans doute une «place bien précise» dans le dispositif de Sarkozy...
MAM, elle, apparaît bien seule. Lancé fin octobre, son club politique le Chêne censé appuy