Royal en Chine, suite. Au deuxième jour de sa visite, dimanche, la candidate socialiste s’est attaqué au respect des Droits de l’Homme.
Son but: sensibiliser l’opinion chinoise en prenant la défense de cas précis. Cinq personnes emprisonnées, trois journalistes et deux avocats. La délégation française a accompagné la liste d’un argumentaire rappelant à la Chine sa signature d’un certain nombre de textes internationaux garantissant la défense des droits de l’Homme.
Ce texte sera remis au vice-ministre des Affaires étrangères accompagnant la délégation, Dai Bingguo, et aux organisations professionnelles d'avocats et de journalistes. Jean-Pierre Mignard, avocat et membre de la délégation, a tenu à ajouter qu'«il ne s'agit pas d'être offensant ni agressif à l'égard des autorités chinoises», en soulignant que le choix de ces deux professions, qui «sont un support de l'exercice des droits», est «un choix délibéré». Concluant ainsi : «sans journalistes, il n'y a pas d'information, sans information il n'y a pas de démocratie». (lire article).
Dimanche, Royal avait invité les autorités chinoises, qui se réclament d'une «société harmonieuse», à se mettre en accord avec ce slogan en passant aux actes dans la défense des «droits humains». Elle a également estimé qu'il fallait évoquer la défense des droits en Chine – domaine où il reste des «efforts» à faire – sans la «déconnecter des autres problèmes» que connaît le pa