Au dernier jour de ses tribulations en Chine, Ségolène Royal aurait-elle finalement atteint la véritable sagesse ? Ni proverbe confucéen, ni chinoiserie lexicale, mardi matin, lors de sa dernière conférence de presse à Pékin. Mais un bilan dense, pas franchement en forme d'autocritique, sur un «déplacement intense» et une «visite très réussie», à en croire l'intéressée qui a «beaucoup travaillé, approfondi, échangé, noué des liens interpersonnels avec les dirigeants pour plus tard».Dans un pays où le rang politique des interlocuteurs constitue un signe fort du poids du visiteur, la candidate socialiste s'est félicitée d'avoir eu «des entretiens variés, nombreux, au plus haut niveau». Il y fut question de «développement équilibré» et d'environnement, de la «question des droits humains», de «place de la femme» ainsi que celle de la France dans l'économie chinoise. «A côté des rencontres officielles, j'ai eu des invitations inédites et importantes sur des sujets rarement traités par des responsables politiques français, des rencontres avec des ONG et la société civile», a martelé Ségolène Royal, qui s'est prévalu, notamment en matière de droits de l'Homme, d'«une démarche opérationnelle qui va au-delà des formules».
Mais la diplomatie n'est pas tout. Il faut aussi parler business. Et «sur le plan économique, la France n'a pas la position qu'elle
En Chine, Royal a investi «pour plus tard»
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Après deux journées riches en images, comme ici sur la muraille de Chine à Badaling, Ségolène Royal a entamé lundi le volet diplomatique de sa visite chinoise avec une rencontre avec le vice-président Zeng Qinghong. /Photo prise le 6 janvier 2007/REUTERS/Jacky Naegelen (Ségolène Royal sur la Grande Muraille. (REUTERS))
par David REVAULT D'ALLONNES
publié le 9 janvier 2007 à 7h00
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