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Libération

Le soutien «tout à fait clair» d'Alain Juppé

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Pour l'ancien Premier ministre, «il faut avancer».
par Laure ESPIEU
publié le 9 janvier 2007 à 7h00

«Je suis un grand garçon, il y a longtemps que le cordon est coupé», a plaisanté mardi Alain Juppé, à propos de ses liens avec le Président de la République, lors de ses vœux à la presse, dans les salons de la mairie de Bordeaux. Réaffirmant dans son discours ce qu'il exposait sur son blog le matin même, l'ancien Premier ministre a officialisé son soutien au candidat de l'UMP. Un soutien «tout à fait clair», puisque Nicolas Sarkozy possède «à la fois la capacité d'agir et de rassembler, qui sont les conditions de la réussite». Alain Juppé s'empresse cependant de garantir à Jacques Chirac «toute sa fidélité, et toute son affection». Et si d'aventure, celui-ci devait aussi être candidat, nul doute que «cela modifierait les données du problème». «Chacun choisira alors en son âme et conscience. En attendant, il faut avancer.»

L'habit du jour pour Alain Juppé, c'est celui de rassembleur. «Mon rôle est de mettre en garde contre toutes les divisions.» Et d'affirmer qu'il pèsera «de tout son poids pour les éviter». Pas question donc de «porter de jugement» sur ses «camarades». «Que Jean-Louis Debré et Dominique de Villepin souhaitent exprimer une réserve, je peux le comprendre, du fait de leurs fonctions. Je ne suis pas dans ces questionnements.» Pour lui, l'heure est au «dialogue singulier entre un homme et un peuple». Mais aussi à «