Dominique Voynet a un seul voeu en tête pour 2007. Que son «ami» Nicolas Hulot renonce à se présenter à la présidentielle. Et vite. Après avoir annoncé une décision pour fin décembre, puis début janvier, l'animateur d'Ushuaia devrait faire part de ses intentions après le 15 janvier.
Dans les starting-blocks, la candidate des Verts, qui présentait hier ses voeux au théâtre de la Goutte d'or à Paris (XVIIIe), n'en peut visiblement plus de ronger son frein. De voir sa campagne plafonner à 2 % quand Hulot surfe à 11 % d'intentions de vote, avec selon le baromètre Ifop-Paris Match rendu public hier 89 % d'opinions favorables, ce qui le place devant Royal et Sarkozy.
Punchs. «Sans le parasitage de Hulot et du vote utile pour Ségolène, on serait à 6 % !» assure Yann Wehrling, le porte-parole national. Battling Voynet a délivré quelques punchs en direction «du candidat chouchou de l'écologie». La lune de miel qu'il entretient avec l'opinion l'énerve prodigieusement. Elle la juge en partie factice : «Nicolas Hulot ne guérit pas les écrouelles, rien ne se fera par magie, par la mise en oeuvre de quelques mesures», a-t-elle balancé. Et de regretter que Hulot «donne l'impression que ça va être relativement facile. Ce n'est pas ce qu'il dit, mais ce que les Français ont entendu. [... ] Or ces problèmes sont difficiles. La pauvreté, la pollution, c'est pas beau». Pour les faire reculer il faut affronter les lobbies de l'énergie, de l'agriculture, des