Boufféré (Vendée) envoyé spécial
Dans l'air flotte une odeur de brioche à peine sortie du four. Elle sort des établissements Fonteneau, une pâtisserie industrielle qui emploie une cinquantaine de salariés dans la zone industrielle de Boufféré. Une petite touche sucrée dans une pépinière de 19 PME, rebaptisée pompeusement «Vendéopôle» sur les terres du candidat Philippe de Villiers. Et tout cela sous un ciel plombé et bruineux. A l'image du début de campagne du président du Mouvement pour la France (MPF) qui plafonne à 4 % dans les sondages.
«Réussite insolente». Sous une tente dressée pour l'occasion sur un terre-plein, le candidat à l'Elysée présente ses voeux à la presse dans son canton de Montaigu. «Un candidat à la présidentielle avant de présenter son projet devrait présenter son bilan», estime-t-il. «Il y a cinq Vendéopôles remplis à 100 %. Il y en aura bientôt quinze. Mon département a joué la carte de la PME enracinée. C'est un succès. Il se crée deux fois plus d'emplois et deux fois plus d'entreprises dans ce département qu'au plan national. Dans ce canton le taux de chômage est de 3 %», fanfaronne le candidat revendiqué de «la droite patriotique de gouvernement et 100 % antisocialiste».
Villiers rêve donc d'une France à l'image de sa Vendée, «un territoire à succès qui affiche une réussite insolente», qui sera décrite dans un livre, Une France qui gagne, publié demain.
Il précise que la chambre de commerce de Bressuire dans les Deux-