En termes policés, cela s'appelle une fin de non-recevoir. Plus trivialement, c'est non. Non à une rencontre avec José Bové, car «le temps est au combat contre Sarkozy, Le Pen, (…) le temps n'est plus au débat sur les candidatures».
C'est en ces termes que Marie-George Buffet a répondu mardi au syndicaliste paysan, qui a proposé lundi un rendez-vous à la candidate communiste ainsi qu'à son homologue de la LCR, Olivier Besancenot. Il leur suggérait de «construire ensemble une campagne unitaire». Fort des quelque 16.000 signatures engrangées en faveur de sa candidature à l'Elysée (unisavecbove.org), il leur demande ni plus ni moins de se désister et de lui laisser le champ libre pour représenter le camp antilibéral lors de cette campagne.
Côté LCR, la réponse est la même qu'au PCF: «Ce n'est pas un événement, argue, goguenard, Alain Krivine. José Bové était déjà candidat il y a quelques semaines…» Avant de se retirer de la course à la candidature antilibérale. Plus sérieusement, le porte-parole de la Ligue exprime «le même désaccord qu'avec Buffet: nous n'avons pas de réponse de la part de Bové sur la participation gouvernementale». Une participation dont la LCR ne veut pas entendre parler avec un gouvernement «social-libéral». Quant à «la méthode», Krivine appelle à «se méfier des clics»: «Il y avait les éléphants au PS, maintenant, il y a les so