La chancelière allemande, Angela Merkel, qui préside actuellement l'UE, a averti mercredi du risque d'un «échec historique» si les 27 n'arrivaient pas à sortir de leur impasse institutionnelle d'ici 2009. «Il est dans l'intérêt de l'Europe, de ses Etats membres et de ses citoyens que d'ici aux prochaines élections au Parlement européen, en 2009, ce processus soit terminé. Un échec serait un échec historique. Avec les règles actuelles, nous savons que l'UE ne peut pas être élargie et n'a pas la possibilité de prendre les décisions nécessaires», en particulier si elle veut «exister dans le monde de demain», a-t-elle expliqué.
Lors du sommet européen de juin 2006, les dirigeants des 25 s’étaient fixé pour objectif d’arriver sous présidence française de l’UE, au deuxième semestre 2008, à une solution définitive qui puisse être mise en œuvre en 2009.
La présidence allemande a été spécifiquement chargée de présenter d'ici juin 2007 les pistes de sortie possibles à cette crise institutionnelle provoquée par les «non» français et néerlandais à la Constitution européenne. Angela Merkel s'est à nouveau engagée mercredi à ce que l'UE dispose de cette «feuille de route» d'ici à la fin de la présidence allemande le 30 juin, avant de préciser sa méthode. «Nous sommes dans la phase où chacun a eu assez de temps pour réfléchir. Nous allons discuter avec les différents Etats membres et voir quels problèmes spécifiques ils ont avec la Constituti