«Je suis aisée.» Ségolène Royal, candidate socialiste à l'élection présidentielle, l'a déclaré mercredi sur RTL, jugeant donc normal «de payer l'impôt sur la fortune».
Alors que le débat fait rage au sein du PS entre le parti représenté par François Hollande, qui veut augmenter les impôts, et sa compagne qui veut les stabiliser, une polémique autour de l’imposition du couple est venue se greffer à la discorde.
François Hollande a fait savoir mardi qu'il portait plainte contre le député UMP Jacques Godfrain. Selon la Dépêche du Midi du 10 janvier, ce dernier avait évoqué publiquement l'existence d'une société civile immobilière (SCI) rassemblant des actifs immobiliers du couple socialiste. L'élu UMP ajoutait que cette SCI permettait au couple d'échapper à l'ISF.
Royal a quant à elle expliqué mercredi qu'elle n'avait «pas du tout» recherché une défiscalisation via une SCI, «parce que c'est une SCI familiale. Ca n'a rien à voir avec une SCI commerciale». Elle a détaillé le montage, expliquant qu'ils sont «quatre copropriétaires de cet appartement de 120 m2 et les banques ont demandé, pour avoir une garantie de l'emprunt, que nous soyons constitués en copropriété SCI, qui est une société familiale sans revenu, sans capital».
La candidate du PS a précisé qu'«à titre personnel, je n'atteins pas le seuil de l'impôt sur la fortune mais c'est en cumulant mon patrimo