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Libération

Les autres candidats saluent sa décision

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par A.D. (avec agences)
publié le 22 janvier 2007 à 7h00

Nicolas Hulot ne sera pas candidat. La décision de l’animateur, qui souhaitait faire de l’écologie un thème majeur de la campagne, a suscité  nombre de réactions chez les Verts et les candidats toujours en lice.

Ouf. Dominique Voynet et les Verts sont soulagés. La candidature potentielle de l'animateur faisait énormément d'ombre au parti écologiste. Ainsi, lorsque Hulot était crédité de 11% des intentions de votes au premier tour - selon un sondage du 4 janvier - Dominique Voynet, atteignait péniblement 2%. La candidate verte a avoué que la décision d'Hulot forçait «le respect», reconnaissant aussi qu'elle rendait «plus simple» sa candidature. Elle a ajouté que «ce n'est pas facile de renoncer à une aventure pareille avec 10% dans les sondages». Elle s'est félicitée qu'il n'ait pas «décrédibilisé les politiques», notant que «ce qui a emporté sa décision, c'est le pari que les politiques tiendraient leur parole». Elle reçoit «ce qu'il a dit comme une validation de notre travail». Avant de préciser que ce retrait allait lui permettre de se «mettre vraiment en campagne, de moins perdre de temps à se justifier».  Même son de cloches pour Noël Mamère, le candidat du parti en 2002, estimant sur Europe 1 que les Verts «avaient avec Nicolas Hulot un allié de poids». Avant d'ajouter que Dominique Voynet était «capable de récupérer une partie notable de ceux qui on