«Je ne serai pas candidat». Nicolas Hulot a annoncé ce lundi qu’il s’arrêtait là. Et ne participera pas à l’élection présidentielle. Lors d’un long discours prononcé depuis le palais de la Découverte à Paris, Hulot a donné trois raisons pour expliquer son renoncement.
Tout d'abord il a choisi de «faire confiance à la parole des candidats» dont la majorité a signé son pacte. Ensuite c'est «une question d'honnêteté vis-à-vis des militants écologistes», car en se présentant il aurait «entraîné à leur corps défendant tous ceux qui se battent pour la cause». Or «un faible score réduirait vulgairement à un simple chiffre un enjeu aussi magnifique» que celui de la défense de l'environnement. Troisième et dernière raison: «je suis convaincu qu'en restant à l'écart des jeux du pouvoir l'élan du pacte va se transformer en véitable lobby des consciences».
L'animateur écolo a aussi précisé qu'il ne soutiendrait aucun candidat en expliquant qu'il n'avait pas «franchi la ligne rouge» et souhaitait conserver «l'indépendance qui (lui) est indispensable pour continuer à mobiliser l'ensemble des acteurs». Il a également indiqué qu'il entendait poursuivre jusqu'«aux élections législatives» de juin sa campagne pour la signature de son pacte écologique et annoncé la création d'«un observatoire permanent pour analyser les propositions à venir» et vérifier «tout au