Après la fiscalité et l'ISF, la bataille PS-UMP se poursuit sur le terrain des violences faites aux femmes. En cause, donc, «l'ignorance injustifiable et inexcusable» de Ségolène Royal en matière de lutte contre les violences conjugales, dixit Valérie Pécresse, porte-parole de l'UMP.

La candidate socialiste à la présidentielle avait réaffirmé vendredi à Roubaix (Nord) que la «première loi» qu'elle ferait voter une fois élue serait consacrée aux violences faites aux femmes. Elle avait ajouté que le coeur du dispositif serait «le droit pour les femmes battues de rester au domicile familial avec les enfants», le conjoint violent devant «quitter le domicile».

La réplique de l'UMP n'a pas tardé. Ainsi, Valérie Pécresse a rappelé lundi à l'AFP qu' «au moment de la loi (sur le) divorce, nous avons voté en 2003 un dispositif qui permet l'éloignement du conjoint violent du domicile lorsqu'une femme est battue. Et nous avons voté le pendant en 2006 pour les concubins violents». Avant d'enfoncer la candidate. «Mme Royal ignore que ce dispositif d'éloignement des conjoints et concubins violents a été mis dans la loi par les gouvernements Raffarin et Villepin». Mais qu'«elle ne le sache pas est logique, puisqu'elle n'était pas dans l'hémicycle le jour où ces lois ont été votées».

Le PS contre-attaque. Julien Dray, le porte-parole de Ségolène Royal a dénoncé lundi une «p