Face aux attaques répétées de l'UMP contre sa candidate, le PS a décidé d'agir. Et de créer un «comité de riposte». Ainsi, tous les matins , Ségolène Royal, François Hollande et les deux co-directeurs de la campagne, Jean-Louis Bianco et François Rebsamen, se réunissent pour «analyser l'actualité, les propositions de l'UMP et les attaques des différents candidats de droite», explique Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande. Une façon de répondre directement à un comité semblable mis en place par l'UMP.Alain Bergounioux, secrétaire national aux études du PS, et Stéphane Le Foll se penchent ensuite sur les sujets choisis et préparent un «argumentaire informatif, descriptif permettant d'alimenter le débat politique sous forme de rapport», explique Le Foll. Intitulé «Arguments et ripostes», ce document est ensuite «destiné aux fédérations et aux différentes personnes concernées par la campagne qui ont la possibilité de s'exprimer». De fait, les deux hommes «travaillent sur le fond pour proposer des billes et contre-attaquer», explique le directeur de cabinet. Les députés présents à l'Assemblée nationale sont aussi invités à intervenir et à se servir des «arguments et ripostes».
Le «comité de riposte» a été créé pour «contre-attaquer la droite sur le fond», toujours s
Le PS en ordre de riposte
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People use computers to read the support blog, \'Segosphere\', for France\'s Socialist Party presidential candidate Segolene Royal in the rose-decorated courtyard at the Socialist Party and presidential campaign headquarters in Paris, January 22, 2007. REUTERS/Benoit Tessier (FRANCE) (L'inauguration du QG de campagne de Ségolène Royal. REUTERS)
par Alexis DANJON
publié le 24 janvier 2007 à 7h00
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