Le tribunal correctionnel de Montpellier vient de condamner Georges Frêche à 15.000 euros d'amende, pour avoir traité de « sous-hommes » des représentants de harkis le 11 février 2006.
Cette condamnation correspond exactement aux réquisitions du Procureur de la république lors du procès en première instance, le 30 novembre dernier.
Le tribunal a également condamné le président du Languedoc-Roussillon à la publication de cette décision dans six publications, Midi-Libre, l'Hérault du Jour, Le Monde, Le Figaro, Le Nouvel Observateur et Libération. Georges Frêche était représenté par son avocat et ami Maître André Ferran, qui compte faire appel de cette décision et aller jusque devant la cour européenne des droits de l'homme s'il le faut. Selon lui, il s'agit d'un procès politique, dans lequel « on a instrumentalisé les propos de Georges Frêche ».Plusieurs harkis étaient présents au tribunal cet après-midi à 14h. En particulier l'homme qui fut principalement visé par les insultes de Georges Frêche, Abelkader Chebaiki, président de l'association Ajir-34 – Association justice, information, réparation pour les harkis. « Hier ils [les harkis] étaient insultés, aujourd'hui ils ont réparation. Notre honneur est lavé », a-t-il déclaré.
Le procès avait vu défiler à la barre de nombreux avocats, montpelliérains ou parisiens, venus représenter plus d'une vingtaine de parties civiles, dont SOS Racisme, le Mrap, la Ligue des Droits de l'homme, des assoc
15.000 euros d'amende pour Frêche
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Georges Freche, Montpellier\'s mayor and socialist party regional leader for the Languedoc-Roussillon regional government chairman\'s election talks to reporters after being defeated by Jacques Blanc of the centrist Union for French Democracy (UDF) March 20. About half a dozen of France\'s 22 regions are expected to choose new regional chairmen with votes from the far-right National Front.
FRANCE POLITICS (Georges Frêche le 20/03/1998. REUTERS)
par Carole Rap
publié le 25 janvier 2007 à 7h00
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