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Libération

En Martinique et en Guadeloupe, Royal tient la réplique

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La candidate socialiste répond à l'intensification de la campagne de ses adversaires • Et affirme être «la femme à abattre» •
Ségolène Royal s\'est élevée lors d\'une étape mouvementée de sa tournée antillaise à Pointe-à-Pitre contre la \"politique de brutalité et de désintérêt\" de la droite à l\'égard des DOM-TOM. /Photo prise le 27 janvier 2007/REUTERS/Vincent Kessler (Royal en Guadeloupe REUTERS)
par David Revault d'Allonnes
publié le 27 janvier 2007 à 7h00

Martinique, Guadeloupe envoyé spécial
Coup pour coup. " Femme debout ", comme elle se plait à le répéter depuis son arrivée en Martinique, Ségolène Royal met en scène la réplique à l'intensification de l'offensive de son principal adversaire.

La candidate socialiste s'est ainsi dépeinte comme " la femme à abattre ", vendredi soir lors d'un meeting en plein air sur la place Joyeuse, à Trinité, au terme d'une journée marathon.

Ségolène Royal s'est, certes, adressée aux Antilles,  invoquant Frantz Fanon et Aimé Césaire, " l'éveilleur de conscience ". Evoquant les problématiques locales, prix des billets d'avion ou chômage des jeunes. Prônant une " République qui assume toutes ses couleurs, la république du métissage dont nous serons fier ".

Mais c'est au net durcissement de la campagne en métropole qu'elle a fait référence au cours de la partie la plus politique de son discours. Préconisant " un changement profond, des méthodes politiques diférentes ", Ségolène Royal demande " que l'on restaure la morale politique.Rien n'est pire que l'exemple de la transgression qui vient d'en haut et qui reste impunie ".

Une allusion qui semble viser tant le chef de l'Etat que le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy. " En cette fin de règne inhterminable, ceux qui devraient avoir le sens de l'Etat le détournent. Ceux qui devraient garantir la trasparence utilisent même les services de l'Etat à des fins personnelles. Cela doit être sanctionné par