Dans la série les polémiques de la campagne voici la petite dernière : le scooter du fils de Nicolas Sarkozy. Ou comment la police n'a pas hésité à utiliser des prélèvements d'ADN dans le cadre de l'enquête sur le vol d'un scooter appartenant à un fils de Nicolas Sarkozy.
L'information, révélée mardi par «Le Parisien», a déclenché une nouvelle controverse autour du candidat UMP . Le candidat UDF, François Bayrou, a ainsi dénoncé «deux poids, deux mesures». Depuis Londres, Nicolas Sarkozy a lui une nouvelle fois parlé «d'attaque stupide et basse».
Selon Le Parisien, qui a révélé l'information, «les grands moyens ont été utilisés pour retrouver» le scooter volé le 7 janvier à Neuilly-sur-Seine. «Fait rare, un relevé d'empreintes et deux prélèvements d'ADN ont été décidés pour accélérer l'enquête» une fois l'engin récupéré en Seine-Saint-Denis, écrit le journal.
Selon le quotidien, «cette initiative a permis de localiser rapidement trois personnes», deux mineurs de 17 ans et un majeur de 18 ans, qui ont été mis en examen. Le scooter a été retrouvé incidemment le 16 janvier par une patrouille qui recherchait des objets volés à Bobigny, a précisé un porte-parole de la Direction générale de la police nationale (DGPN).
«Pour confondre les auteurs, on a procédé à des relevés», a dit le porte-parole, soulignant qu'il y avait actuellement «une banalisation de ce type de prélèvements».
Pour François Bayrou, président de l'U
L'ADN pour retrouver le scooter du fils de Sarkozy
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par Liberation.fr (avec agences)
publié le 30 janvier 2007 à 7h00
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