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Fabius : «Assumons notre opposition frontale»

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Même si les sondages sont moins favorables à Ségolène Royal, Laurent Fabius estime que «rien n'est joué» dans un message publié mercredi sur son blog •
(Capture d'écran du blog de Laurent Fabius)
par Libération.fr
publié le 31 janvier 2007 à 7h00

Alors que les sondages sont de moins en moins favorables à Ségolène Royal, «rien n'est joué» estime Laurent Fabius, dans un message publié mercredi sur son blog. A condition de faire campagne plus à gauche, conseille le candidat malheureux à l'investiture sans jamais s'adresser directement à Ségolène Royal.«Assumons notre opposition frontale au gouvernement, prenons les attentes de changement à bras le corps, apportons les réponses nécessaires sur le fond», enjoint Fabius pour lequel la «première priorité est la question sociale». «Les Français veulent d'abord des réponses progressistes et précises sur les salaires, l'emploi, les retraites, le logement, les services publics. Le candidat UMP, qui est aussi celui du MEDEF, ne les apporte manifestement pas. A nous de le faire», écrit-il.

S'il s'en prend Sarkozy sur le plan social, il n'épargne pas Bayrou sur la question de l'éducation, «également décisive». Il s'inquiète de la désaffection des enseignants pour le PS, comme le soulignait Libération mardi. «Il se murmure que le candidat UDF progresserait dans les milieux enseignants. Ce serait un comble pour qui a en mémoire ses attaques contre l'école publique lorsqu'il siégeait dans des gouvernements conservateurs. Là aussi, développons nos propositions pour une soci