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Libération

Même sans candidat, le lobbying continue

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L'Alliance pour la planète gardera son rôle de poil à gratter écolo dans la campagne.
publié le 1er février 2007 à 5h47

L'Alliance pour la planète, ce regroupement de 80 associations défendant l'écologie et la solidarité (dont le WWF, Greenpeace, France Nature Environnement), constituée le 22 mars 2006, ne s'est pas autodétruite avec la fin de la candidature Hulot. Et ne s'autodétruira pas une fois la présidentielle passée. «Le niveau de confiance que nous avons atteint entre nous, malgré nos différences, est assez élevé pour que nous continuions à travailler ensemble après», assure l'un des porte-parole, Yannick Jadot (Greenpeace). Même si la campagne est évidemment un temps fort pour faire entendre les impératifs environnementaux. D'autant que les portes ont été ouvertes par Nicolas Hulot qui, hier, a demandé aux candidats de recevoir les représentants de l'Alliance. «La candidature Hulot s'arrête, mais Nicolas reprend sa place avec sa Fondation dans l'Alliance et le mouvement écolo reste très présent, poursuit Jadot. Nous ne soutiendrons aucun candidat mais toutes les propositions ne sont pas équivalentes. Nous allons fournir d'ici à la mi-février une grille d'analyse écolo des candidatures.» L'Alliance a défini 24 mesures, certaines à adopter dans les 100 jours après l'élection pour amorcer la rupture, les autres d'ici à 2012. Les réponses apportées par les candidats dans leurs programmes définitifs seront évaluées et notées avant le scrutin. Une démarche qui prolonge la notation, le 12 décembre 2006, des mesures écologiques prises ces dix dernières années par les gou